Investir dans une Société Civile de Placement Immobilier nécessite une bonne connaissance des règles qui encadrent leur fonctionnement. Il s’agit d’un investissement sécurisé et rentable sur le moyen et long terme. Bien que cette forme d’investissement immobilier présente plusieurs avantages, il peut arriver qu’on décide de sortir de la SCPI et cela se fait suivant une certaine démarche.
Plan de l'article
Quelle est la démarche à suivre ?
La façon de procéder varie selon la forme juridique de votre SCPI. Il est de ce fait important de s’informer sur son régime avant de commencer quoi que ce soit. La conduite à tenir pour une société civile de placement immobilier à capital fixe ne sera pas la même que chez celles qui sont capitaux à variable. Toutefois, sortir d’une SCPI offre la plupart de temps à une possibilité, notamment celle de revendre ses parts. Il est important de rappeler que ces sociétés ne rachètent pas vos parts de manière directe d’autant plus que leur fonctionnement ne prévoit pas le droit au remboursement. Cette revente peut se faire de deux façons. Visiter le site www.expertschaleurbois.fr pour en savoir plus.
Lire également : Comment estimer le coût de vos travaux d'isolation thermique ?
Pour une SCPI à capital variable
La plupart de sociétés de placement fonctionnent sous le régime à capital variable. La démarche pour revendre ses parts consiste à adresser une lettre en recommandé accompagné d’un ordre de retrait de la SCPI. Une fois votre courrier reçu, votre retrait sera enregistré par rapport à la valeur du prix de votre souscription sans que la société ne rachète pour autant vos parts. Si au moment de votre retrait de la société, une nouvelle demande de souscription dont le prix de souscription correspond au vôtre survient, vos parts lui seront automatiquement attribués. Cette possibilité apparaît d’ailleurs comme la règle que plusieurs sociétés de placement appliquent où la demande de cessation d’un associé est acceptée uniquement en cas d’une nouvelle souscription. Il faut également préciser que les temps de traitement des demandes de sorties sont indéterminés et se font chronologiquement.
A lire également : Location de box de stockage paris : sécurisé et accessible
Certaines SCPI dès leur création, prévoient un fonds pour les remboursements en cas de demande de sorti. Quoi qu’il en soit, la plupart de ces sociétés fournissent des informations nécessaires à tous les adhérents.
Pour une SCPI à capital fixe
La procédure de récupération de sa mise n’est pas la même que pour les sociétés à capital variable. La vente de vos parts peut se faire de gré à gré ou soit en passant par le marché secondaire via un gérant qui se chargera d’inscrire votre ordre au prix de vente que vous désirez tout en indiquant son prix. Ceci étant, un prix de vente sera proposé dans le mandat de vente et c’est ce qui déterminera la valeur de vos parts. Pour ce qui est de la vente proprement dit, elle se fait sous forme d’une confrontation entre la demande et l’offre.
Sortir d’une SCPI est loin d’être une tâche facile mais se fait conformément au respect de certaines règles. Toutefois, vous devez savoir que ces procédures peuvent prendre un nombre de temps assez important. En plus du temps de traitement de votre demande, il faudra encore mettre des semaines pour que ces fonds soient crédités.
Les frais à prévoir lors de la sortie d’une SCPI
Lorsque vous envisagez de sortir d’une SCPI, vous devez prendre en compte les frais qui seront prélevés lors de cette opération. Effectivement, différentes charges peuvent être appliquées, ce qui peut avoir un impact significatif sur le montant que vous percevrez réellement.
Vous devez mentionner les fameux frais de sortie. Ces frais sont généralement exprimés en pourcentage du montant total des parts à céder. Leur taux varie selon les sociétés de placement immobilier et peut aller jusqu’à plusieurs pourcents. Vous devez vous renseigner auprès de votre SCPI afin d’avoir une idée précise des frais auxquels vous devrez faire face.
Il faut aussi tenir compte des éventuels frais liés à la vente des parts sur le marché secondaire. Si vous décidez d’opter pour cette option plutôt que la cession directe à la société elle-même, certains gérants peuvent prélever une commission sur la transaction. Cette commission est souvent calculée en fonction du prix final auquel vos parts ont été vendues.
N’oubliez pas que lorsque vous revendez vos parts dans une SCPI à capital fixe via le marché secondaire, cela peut entraîner l’imposition d’une plus-value immobilière. Effectivement, si la valeur vénale des biens détenus par la société a augmenté depuis votre entrée dans celle-ci et que vous réalisez un profit lors de votre sortie, celui-ci sera soumis à l’impôt sur les plus-values immobilières.
Gardez aussi à l’esprit qu’il y aura certainement des délais entre votre demande de sortie et le moment où vous recevrez effectivement les fonds liés à la vente de vos parts. Ces délais peuvent varier en fonction des procédures internes aux sociétés de placement immobilier, ainsi que des circonstances spécifiques entourant chaque opération.
Vous devez prendre une décision quant à la sortie d’une SCPI. Il peut être judicieux de consulter un professionnel du secteur afin qu’il puisse vous guider dans cette démarche et évaluer au mieux l’impact financier que cela aura sur votre patrimoine.
Sortir d’une SCPI implique généralement des frais qui doivent être pris en compte. En étant informé et préparé, vous pourrez anticiper ces coûts et prendre une décision éclairée quant à la meilleure façon de récupérer votre investissement initial.
Les alternatives à la sortie d’une SCPI
Lorsque l’on souhaite sortir d’une SCPI, pensez à bien considérer toutes les alternatives qui s’offrent à vous. Effectivement, quitter complètement une SCPI peut parfois être une décision précipitée et irréversible. Voici quelques options à explorer avant de prendre une décision finale.
Vous pouvez envisager le réinvestissement des dividendes perçus grâce à votre investissement initial dans la SCPI. Les SCPI sont connues pour distribuer régulièrement des revenus sous forme de dividendes. Au lieu de les encaisser directement, vous avez la possibilité de les réinvestir dans la même ou dans une autre SCPI afin d’accroître votre patrimoine immobilier.
Une autre alternative intéressante consiste à opter pour un démembrement temporaire de parts de SCPI. Cette solution permet de scinder temporairement la nue-propriété et l’usufruit des parts détenues. Vous gardez ainsi l’usufruit (c’est-à-dire le droit d’en percevoir les revenus) tout en cédant temporairement la nue-propriété (c’est-à-dire le droit de propriété). Cela peut notamment être avantageux sur le plan fiscal puisque vous ne payez que sur une partie du bien.
Si vous êtes prêt à prendre plus de risques, vous pouvez aussi envisager un échange ou un rachat partiel avec d’autres investisseurs intéressés par vos parts de SCPI. Cette option nécessite généralement l’intervention d’un intermédiaire financier spécialisé qui facilitera cette transaction entre acheteurs et vendeurs potentiels.
Si aucune des alternatives précédentes ne correspond à vos attentes, vous pouvez envisager une sortie pure et simple de la SCPI. Dans ce cas, pensez à bien connaître les éventuels frais ou pénalités associés à cette sortie anticipée.
Sortir d’une SCPI ne doit pas se faire précipitamment. Il existe différentes alternatives qui peuvent vous permettre de tirer profit de votre investissement initial sans pour autant quitter complètement la SCPI. Prenez le temps d’explorer toutes ces options avant de prendre une décision définitive qui correspondra le mieux à vos besoins et objectifs financiers.